dimanche 18 septembre 2011

Crazy, Stupid, Love


En bref...

Après l'excellent I Love You Phillip Morris, Glenn Ficarra et John Requa nous reviennent avec cette comédie où les mœurs amoureuses des personnages servent de principal moteur narratif. On y suit ainsi les destins croisés d'un mari cocu tentant de devenir un irrésistible séducteur, de sa femme qui couche avec son collègue de bureau, ou encore de son fils, éperdument amoureux de la baby-sitter familiale.

Parce que son sujet est approché de manière assez attendue et un peu moralisatrice, ce film apparaît bien moins fou et irrévérencieux que la précédente réalisation du duo. C'est tout de même très drôle (une scène de pur vaudeville est absolument hilarante) et extrêmement bien interprété : une comédie plutôt fraîche, idéale pour bien finir l'été !

Verdict :

dimanche 11 septembre 2011

dimanche 4 septembre 2011

La Guerre est déclarée


Entre Roméo et Juliette, le coup de foudre fut immédiat. C'est tout naturellement que ces deux-là se lancent dans l'aventure de la parenté et donnent naissance à Adam. Mais l'amour de ce couple est mis à rude épreuve lorsque qu'il découvre qu'Adam présente une tumeur au cerveau.

L'histoire de ce couple devant faire face à la maladie de son enfant n'est autre que celle de Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm. Une démarche autobiographique extrêmement casse-gueule tant le sujet se prêtait au pathos voire au plus pur chantage au sentiment. Mais le film a le mérite de ne jamais tomber dans ce piège : avec tendresse et légèreté, Valérie Donzelli préfère montrer la manière dont ce drame resserrera - autant qu'il l'altèrera - le lien amoureux entre ses deux personnages.

Le problème est que c'est bien là sa seule qualité. S'il est inattaquable par sa sincérité, ce film ne cesse d'étonner par son immense maladresse (voix-off sursignifiante, interprétation douteuse...) et par la vacuité de sa mise en scène. Car finalement, La Guerre est déclarée n'a rien d'autre à montrer qu'une succession chronologique de faits qui, aussi authentiques soient-ils, n'ont intrinsèquement rien d'intéressant.

Il ne s'agit pas un film détestable, loin s'en faut. On sent dans ce projet une réelle générosité, et les quelques touches d'humour disséminées ça et là sont tout à fait appréciables. Mais en portant son vécu à l'écran, Valérie Donzelli a oublié de faire preuve d'imagination dans sa réalisation. Et ce terrible défaut ne pardonne pas : on a parfois l'impression de regarder un reportage familial filmé au caméscope. Le fait est qu'il ne suffit pas de mettre des images bout à bout pour faire du cinéma...

Verdict :