
Londres, au début du XIXème siècle. John Keats, jeune poète fauché et Fanny Brawne, sa voisine, tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Aussi puissante soit-elle, leur passion va buter sur d'innombrables obstacles.
Bright Star trouve sa plus grande force dans son esthétisme irréprochable. Le passage des saisons, la lumière et l'obscur, le frôlement des corps et le désir naissant, autant d'éléments qu'on a rarement filmés avec autant de justesse et de délicatesse. Cette réalisation minutieuse donne à l'ensemble une évanescente et contemplative élégance, qui résonne comme un bel écho à la poésie de John Keats.
Mais à trop vouloir mettre en valeur la beauté formelle de son œuvre, Jane Campion en oublie presque toute dimension émotionnelle. Lent, prévisible et embourbé dans son classicisme, Bright Star manque cruellement de souffle et d'amplitude, si bien que l'on ne parvient jamais à se sentir concerné par la passion inconditionnelle unissant John et Fanny. Pour un film traitant d'un sujet aussi universel que l'amour, c'est assez gênant...
Il faut donc tout le talent d'Abbie Cornish, parfaite dans son rôle d'amoureuse entre révolte et désespoir, et toute la beauté des vers de John Keats, agréables ponctuations de ces péripéties sentimentales, pour sauver Bright Star de l'ennui le plus total.
Verdict :

Bright Star trouve sa plus grande force dans son esthétisme irréprochable. Le passage des saisons, la lumière et l'obscur, le frôlement des corps et le désir naissant, autant d'éléments qu'on a rarement filmés avec autant de justesse et de délicatesse. Cette réalisation minutieuse donne à l'ensemble une évanescente et contemplative élégance, qui résonne comme un bel écho à la poésie de John Keats.
Mais à trop vouloir mettre en valeur la beauté formelle de son œuvre, Jane Campion en oublie presque toute dimension émotionnelle. Lent, prévisible et embourbé dans son classicisme, Bright Star manque cruellement de souffle et d'amplitude, si bien que l'on ne parvient jamais à se sentir concerné par la passion inconditionnelle unissant John et Fanny. Pour un film traitant d'un sujet aussi universel que l'amour, c'est assez gênant...
Il faut donc tout le talent d'Abbie Cornish, parfaite dans son rôle d'amoureuse entre révolte et désespoir, et toute la beauté des vers de John Keats, agréables ponctuations de ces péripéties sentimentales, pour sauver Bright Star de l'ennui le plus total.
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