Brave homme un peu benêt, Germain vit de petits boulots dans son village natal. Un beau jour, il fait dans un parc la rencontre de Margueritte qui, du haut de ses 95 ans, l'initie aux plaisirs de la lecture.
Jean Becker a trouvé avec le roman de Marie-Sabine Roger une idée de scénario que l'on croirait faite sur mesure. On retrouve dans La Tête en Friche tout ce qui a pu faire le charme et le succès de ses précédentes réalisations : un ton résolument humaniste, des gens simples, une France des clochers et des petits bistrots.
Et une fois encore, l'ensemble est vraiment réussi. Le très beau sujet central du film, à savoir un homme qui se révèle à lui-même à travers la découverte des mots, est en effet traité de manière légère et élégante. Et si l'on rit souvent au détour de dialogues savoureux, c'est toujours avec une profonde bienveillance envers le personnage de Germain. On tient là un film très attachant, où Becker a mis tout ce qu'il pouvait de tendresse et de sincérité.
Mais La Tête en Friche est avant tout servi par un formidable duo d'acteurs. Le tandem Depardieu-Casadesus, aussi à l'aise dans le registre comique que dans l'émotion, dégage une étonnante complicité. On passe donc volontiers sur le trop plein de bons sentiments et les quelques maladresses (les flashbacks et les seconds rôles ne brillent pas par leur subtilité), pour mieux se laisser emporter par cette touchante fable humaine.
Jean Becker a trouvé avec le roman de Marie-Sabine Roger une idée de scénario que l'on croirait faite sur mesure. On retrouve dans La Tête en Friche tout ce qui a pu faire le charme et le succès de ses précédentes réalisations : un ton résolument humaniste, des gens simples, une France des clochers et des petits bistrots.
Et une fois encore, l'ensemble est vraiment réussi. Le très beau sujet central du film, à savoir un homme qui se révèle à lui-même à travers la découverte des mots, est en effet traité de manière légère et élégante. Et si l'on rit souvent au détour de dialogues savoureux, c'est toujours avec une profonde bienveillance envers le personnage de Germain. On tient là un film très attachant, où Becker a mis tout ce qu'il pouvait de tendresse et de sincérité.
Mais La Tête en Friche est avant tout servi par un formidable duo d'acteurs. Le tandem Depardieu-Casadesus, aussi à l'aise dans le registre comique que dans l'émotion, dégage une étonnante complicité. On passe donc volontiers sur le trop plein de bons sentiments et les quelques maladresses (les flashbacks et les seconds rôles ne brillent pas par leur subtilité), pour mieux se laisser emporter par cette touchante fable humaine.
Verdict :
Je viens de voir le film... Pour les personnages secondaires, en effet, cela est très stéréotypés... Cela m'a fait penser a Amélie Poulain, pour ce côté vieille France... Une France idéalisée, ou il fait toujours beau et ou tout le monde se parle...
RépondreSupprimerPour le sujet, tu peux t'en douter, cela m'a énormément plu.. La puissance des livres, la découverte de soi à travers les mots... Je ne peux qu'être touché par cela.. La peste de Camus (lu), La Promesse de l'aube de Gary, et Le vieux qui lisait des romans d'amour de Sépulveda ( Une écriture tellement particulière, histoire universelle)
J'aime ces films, cela donne du baume au coeur!
J'appelle ça du cinéma saucisses Herta =)
RépondreSupprimerhahaha!! Ouip, tout est beau, candide, bucolique... Doux, et c'est pas du tout désagréable (même si totalement imaginaire)..
RépondreSupprimerAprès tout, maintenant, le ciné, c'est pour rêver, imaginer un monde plus humain, partir loin des conflits et des haines et difficultés quotidiennes...
Puis le film, je l'ai aimé surtout pour son sujet... Même si la aussi, c'est très candide... Les livres sauvent les gens.. C'est de moins en moins vrai.