
Alors que la mort de Richard Coeur de Lion plonge l'Angleterre dans le chaos naît la légende de Robin des Bois...
Perspective alléchante que ces retrouvailles de Ridley Scott et de Russell Crowe pour évoquer Robin des Bois, héros ô combien charismatique et stimulant pour l'imaginaire collectif. Mais oubliez tout de suite Kevin Costner en Prince des Voleurs, on raconte ici la naissance - supposée authentique - de la légende que nous connaissons tous. Oubliez aussi l'excellent Gladiator, car ce film lui est infiniment inférieur.
Entre une histoire d'amour à l'érotisme aussi torride qu'un Mr Freeze, une magouille politique dont le manichéisme renvoie Star Wars dans son bac à sable, deux batailles plus un guet-apens où pratiquement aucune goutte de sang n'est versée et un trauma d'enfance à deux centimes, Ridley Scott n'a pas vraiment été gâté sur le plan scénaristique. Le résultat est un film long et indigeste, où les personnages sont tous aussi transparents les uns que les autres (la palme revient aux compagnons de Robin, totalement inutiles), et qui ne se laisse regarder que parce que les images sont parfois jolies. Comme argument, c'est un peu mince...
Remarquons l'inoubliable bataille finale où le film atteint, bien malgré lui, des sommets de ridicule. C'est à ne pas manquer si vous n'avez jamais vu un débarquement de Français façon "soldat Ryan" au XIIIème siècle, ou si vous n'avez jamais pu admirer un archer atteignant sa cible à plusieurs kilomètres de distance. Le tout réalisé à grands coup de travellings avant aériens, parce que quand même, les travellings avant aériens, c'est super spectaculaire.
Pour faire simple, ce Robin des Bois est une pure déroute. Une vraie de vraie, comparable à celle que subissent les Français face à une terrifiante armée de gamins et de paysans à la fin du film.
Verdict :

Perspective alléchante que ces retrouvailles de Ridley Scott et de Russell Crowe pour évoquer Robin des Bois, héros ô combien charismatique et stimulant pour l'imaginaire collectif. Mais oubliez tout de suite Kevin Costner en Prince des Voleurs, on raconte ici la naissance - supposée authentique - de la légende que nous connaissons tous. Oubliez aussi l'excellent Gladiator, car ce film lui est infiniment inférieur.
Entre une histoire d'amour à l'érotisme aussi torride qu'un Mr Freeze, une magouille politique dont le manichéisme renvoie Star Wars dans son bac à sable, deux batailles plus un guet-apens où pratiquement aucune goutte de sang n'est versée et un trauma d'enfance à deux centimes, Ridley Scott n'a pas vraiment été gâté sur le plan scénaristique. Le résultat est un film long et indigeste, où les personnages sont tous aussi transparents les uns que les autres (la palme revient aux compagnons de Robin, totalement inutiles), et qui ne se laisse regarder que parce que les images sont parfois jolies. Comme argument, c'est un peu mince...
Remarquons l'inoubliable bataille finale où le film atteint, bien malgré lui, des sommets de ridicule. C'est à ne pas manquer si vous n'avez jamais vu un débarquement de Français façon "soldat Ryan" au XIIIème siècle, ou si vous n'avez jamais pu admirer un archer atteignant sa cible à plusieurs kilomètres de distance. Le tout réalisé à grands coup de travellings avant aériens, parce que quand même, les travellings avant aériens, c'est super spectaculaire.
Pour faire simple, ce Robin des Bois est une pure déroute. Une vraie de vraie, comparable à celle que subissent les Français face à une terrifiante armée de gamins et de paysans à la fin du film.
Verdict :

Je ne peux pas m'empécher d'y mettre mon grain de sel...
RépondreSupprimerTu as semble-t-il oublier de parler des qq largesses que R. Scott prend avec les faits historiques!
Rappelons-le Richard coeur de Lion est qd même à la base plus Français qu'Anglais. Sa chère maman, Aliénor comme son nom l'indique était duchesse d'Aquitaine! Dans le film on retrouve plus un remake de la série "The Tudors" avec une bonne ambiance britannique dans le chateau!
Puis ne l'oublions pas Richar Coeur de Lion et son petit Frère Jean Sans Terre (même pas utilisé le surnom dans le film)n'étaient pas très populaires en Angleterre!
Et c'est quoi ce débarquement final qui n'a en fait jamais eu lieu à cette époque! On est pas à Omaha Beach!
Voila c'était juste pour le plaisir d'ouvrir ma gu***!
Je ne parle pas des libertés prises avec l'Histoire tout simplement parce que je n'ai aucune connaissance de cette dernière.
RépondreSupprimerC'est pourquoi je te suis très reconnaissant d'avoir apporté des arguments historiques à mon moulin !
(et arrête de mater les films en streaming, c'est mal)