dimanche 25 juillet 2010

Inception


Dom Cobb est capable de s'introduire les rêves pour y dénicher les secrets les plus enfouis. Très impliqué dans le milieu de l'espionnage industriel, il est aussi un fugitif traqué dans le monde entier. Une mission périlleuse lui permettrait de retrouver une vie normale : il s'agit d'implanter une idée dans le cerveau de l'héritier d'une multinationale de l'énergie.

Cette nouvelle réalisation de Christopher Nolan repose sur un postulat aussi original qu'excitant : il est possible de s'introduire dans les rêves pour découvrir les pensées secrètes de chaque individu... ou y implanter une idée. Si Inception emprunte à un certain Matrix sa manière de superposer à la réalité des univers parallèles, sa mécanique est bien plus complexe et implacable. Il serait donc vain - et à vrai dire un peu dommage - d'essayer d'expliquer plus en détail sa trame scénaristique : Inception est de ces films-expériences qui se vivent plus qu'ils ne se racontent.

Le talent de Christopher Nolan y trouve matière à s'exprimer pleinement. Dans son ambition visuelle tout d'abord, le film étant ponctué de séquences incroyablement spectaculaires et jamais vues auparavant. Mais aussi dans la maîtrise de la narration : si le scénario joue de la mise en abîmes, si ses ramifications s'enchevêtrent, la complexité n'est ici jamais synonyme de confusion ; elle est au contraire le vecteur d'une profondeur vertigineuse. Captivant, rythmé et haletant, Inception est un film d'une totale virtuosité, une œuvre brillante qui porte la signature d'un réalisateur surdoué.

Nous terminerons en soulignant la prestation de Leonardo Di Caprio, dont le rôle résonne comme un amusant écho à celui qu'il tenait dans Shutter Island. Dans ce registre de personnage trouble et torturé, sa composition crève une fois de plus l'écran. Décidément, la carrière de Leo relève plus que jamais du sans-faute...

Verdict :

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