
Bahia, jeune femme extravertie d'origine franco-algérienne, a pour habitude de coucher avec des gens de droite pour les convaincre de changer de bord politique. Un jour, elle fait la rencontre d'Arthur, un quadra pas désagréable mais un peu coincé. Arthur n'est pas à convertir et pour cause, il est jospiniste et fier de l'être.
A travers la rencontre amoureuse de ces deux êtres "de gauche", Le Nom des gens tente d'aborder avec légèreté des sujets comme la mémoire, l'identité, le communautarisme ou la différence. L'intention est louable mais le film survole malheureusement ses thèmes plus qu'il ne les traite réellement. La faute en revient, peut-être, à un positionnement hasardeux consistant à amorcer une réflexion importante en gardant une distanciation amusée. Résultat : le trait est parfois un peu trop simpliste ou appuyé, a fortiori lorsque des portes ouvertes sont enfoncées sur le mode "acceptons nos différences".
Finalement, c'est bien d'amour dont ce film parle le mieux. Sur un schéma que l'on pouvait penser fatigué, à savoir l'attirance entre deux personnes que tout oppose en apparence, Le Nom des Gens parvient à émouvoir par sa simplicité et sa légèreté. L'énergie de Sara Forestier, pétillante et spontanée, est des plus communicatives et l'on comprend sans mal que Jacques Gamblin, lui aussi impeccable, succombe si rapidement à ses charmes.
Quant à Lionel Jospin, il est très loin de démériter en guest star, se fendant même d'un bon mot dont on taira ici la teneur. Comme un symbole de ce film et de sa réalisation un peu trop fière des gadgets auxquels elle recourt, son apparition est certes amusante... mais anecdotique.
Finalement, c'est bien d'amour dont ce film parle le mieux. Sur un schéma que l'on pouvait penser fatigué, à savoir l'attirance entre deux personnes que tout oppose en apparence, Le Nom des Gens parvient à émouvoir par sa simplicité et sa légèreté. L'énergie de Sara Forestier, pétillante et spontanée, est des plus communicatives et l'on comprend sans mal que Jacques Gamblin, lui aussi impeccable, succombe si rapidement à ses charmes.
Quant à Lionel Jospin, il est très loin de démériter en guest star, se fendant même d'un bon mot dont on taira ici la teneur. Comme un symbole de ce film et de sa réalisation un peu trop fière des gadgets auxquels elle recourt, son apparition est certes amusante... mais anecdotique.
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