mercredi 3 novembre 2010

Oncle Boonmee (celui qui se souvenait de ses vies antérieures)


Dans la série "les films que je vais voir bien après leur sortie"...

Aux frontières de la vie et de la mort, du surnaturel et du religieux, Apichatpong Weerasethakul (à vos souhaits) nous invite à la découverte d'un cinéma pour le moins étrange, lent et résolument contemplatif. On peut crier au génie et y voir une inoubliable expérience sensorielle. On peut aussi trouver cela incroyablement emmerdant.

Pour ma part, j'opterai pour la deuxième solution. Non pas que j'ai été totalement insensible à la proposition du réalisateur thaïlandais, l'incursion fantastique des vingt premières minutes m'ayant réellement captivé par sa force poétique. Mais pour le reste, (soit 1h30 environ) Oncle Boonmee réussit l'exploit de monter en puissance dans l'ennui par une succession de scènes interminables au propos abscons.

Pas de quoi en faire une Palme d'or, donc, et l'on comprend d'autant mieux la polémique qui a divisé la presse après le Festival de Cannes. Avec le recul, on ne peut que regretter que Des Hommes et des Dieux ait du se contenter du Grand prix du jury. Un temps pressenti, il aurait pourtant fait une très belle Palme qui aurait eu le mérite de réconcilier trois millions de spectateurs avec Cannes. Ce sera pour une autre fois...

Verdict :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire