mercredi 1 décembre 2010

Raiponce


Retenue prisonnière d'une tour par celle qu'elle croit être sa mère, Raiponce, une princesse dotée de longs cheveux aux pouvoirs magiques, reçoit un jour la visite d'un intrépide bandit.

Par sa thématique (l'histoire est inspirée d'un conte des frères Grimm) et ses passages chantés, Raiponce s'inscrit dans la grande tradition des films Disney... et à vrai dire, on n'en attendait pas moins pour ce qui constitue le cinquantième long métrage des studios. La bonne surprise, c'est que cette tradition est largement dépoussiérée, inscrivant Raiponce dans une démarche résolument moderne, dans le sillage des productions Pixar. Le scénario ne renouvelle pas le genre en profondeur, bien au contraire. Mais les codes du film de princesse y sont détournés avec beaucoup de malice et d'inventivité.

Le prince charmant est ainsi un bandit doublé d'un séducteur à deux balles, accueilli à coup de poêle à frire par une princesse attachante et plus dégourdie qu'elle n'y paraît. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, et l'un d'entre eux vole même la vedette à tout le monde : le cheval Maximus ! Un fier destrier au flair redoutable, dont l'expressivité est absolument irrésistible. Il est la grande trouvaille de ce film qui ne manque jamais une occasion d'affirmer son humour réjouissant.

Visuellement, enfin, Raiponce est un vrai régal. Qu'il s'agisse de mettre en scène des courses-poursuites hautement spectaculaires ou d'animer l'extraordinaire chevelure de son héroïne, ce film ne cesse d'épater par ses prouesses techniques. On atteint même un sommet d'émerveillement face à la scène des lanternes qui redonne tout son sens au mot "magie". Celui-là même dont la marque caractérise les grands films Disney...

Verdict :

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